L’aube se lève. Au fil de son ascension le soleil dévoile le paysage : une longue plaine déserte, des ruines, un puits entouré d’une grande bâtisse. Peu à peu les commerçants ouvrent leur échoppe, les soldats entament leur dernière ronde, les habitants sortent de leur propriété.
Plus loin, les rayons du soleil transpercent les feuilles de la Forêt et caressent le sol jonché de feuilles brunâtres. Les premiers cris de bêtes se font entendre. Les premiers chevaux commencent à galoper.
Le monde semble se réveiller à l’unisson !
De ce jour qui début, les autorités de la ville agrafèrent dans toutes les rues des centaines d’affiches bleus accompagnées des inscriptions dorées « Le Roy Mandural est décédé ! Reprenons les Reines du Royaume ! ». Disposer aux endroits stratégiques de la ville, les soldats distribuent les tractes de mobilisation. La liesse submerge les habitants du Fuisserage.
La belle Anylith sort enfin de sa demeure. De sa chevelure blonde, de ses yeux bleus, ses lèvres d’un rouge naturel, elle s’engage sur la place du Puits où une foule s’agglutina sur le mur de la grande Bâtisse. Une inscription d’une grandeur vertigineuse recouvra ce mur. Anylith s’approche de cette œuvre. Elle constate l’écriture : « Armée de Kaldrass, Recrutement jusqu’au coucher du soleil ».
Une armée . . . La jeune femme déserte le lieu pour se rendre aux ruines du Temple. L’endroit est désert. Elle entend le son du vent soufflant entre les pierres du l’ancien Temple. Mais soudain un bruit tiraillant lui siffle dans les oreilles. Plus elle va et plus se bruit s’intensifie. N’écoutant que son courage et sa curiosité, elle décide de se rendre dans la plaine de là d’où vient le bruit.
Arrivée à la plaine, la jeune femme s’aperçoit que l’endroit est aussi désert. Mais pourtant le bruit ne cesse de croitre. Cela vient peut-être de plus loin encore. . . Elle y court. Au dessous de la colline du Bastion du Prince s’étant une contrée réservée aux soldats : le camp d’entraînement. Les portes de cette région sont ouvertes pour la première fois. Anylith s’y engage.
Le camp est la source du bruit. Les soldats forment les nouvelles recrues à la guerre. L’envie d’aventure brûle Anylith. Pourquoi pas moi. Elle se dirige vers l’Armurerie. A l’intérieur, les vitrines imposantes bordées de boucliers bleus habille la pièce. Un comptoir proéminant est installé derrière un escalier de marbre. Un petit homme siège à cet endroit. Anylith s’adresse au vendeur :
« Salutations mon cher. Je me prénomme Anylith et suis une simple habitante du Fuisserage. Je désire faire partie de l’armée de Kaldrass.
- Bonjour à vous, ma chère. Désolé pour vous mais seul les hommes on le droit de faire partie de l’Armée Bleue.
- Quel culot ! »
Et elle quitta la pièce. Tout reste à faire. Elle quitta le camp d’un pas énergique jusqu'à se qu’elle soit interpellé pas un Vieil Homme installé au tronc d’un arbre :
« D’où viens-tu, jeune imprudente ?
Alors Anylith stoppe sa course et regarde l’homme. Et l’époumone :
- De l’Armurerie ! Ces bougres de soldats se vente qu’aucune femme ne peut intégrer l’armée !
- Ah ! Ces soldats ! Je me prénomme Damis. Je pourrais peut être te former à la guerre . . .
- Vraiment ! Vous feriez cela pour moi ?
- Vraiment ! Si tu le veux bien, aides-moi à me relever et je t’amènerais dans ma demeure pour t’enseigner le métier d’archère !
- D’archère ? Pourquoi se métier ? N’ai-je pas le choix ?
- C’est inscrit dans ton destin . . . »
Son destin ? Quel est cet homme ? Doit-elle suivre le vieillard ?
Elle le soulève et Damis l’emmène dans sa cabane située dans une clairière de la Forêt. Un ballot de paille que Damis avais installé se découvre à l’arrière de la Cabane.
LES JOURS PASSERENT . . .
Une nouvelle journée commence. Dans la clairière, Anylith s’entraine. Vêtue d’une armure Elfique, d’une jupe de cuir, de sandales légères et d’un arc au bois noir, elle dégaine de son carquois doré une flèche aux plumes brunes
C’est ainsi que va l’Histoire d’Anylith.
«Dans ce monde de Brutes elle a réussi à s'y faire une place. »