Les serviteurs du prince Kaldrass
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| La valse de mes pas | |
| | Auteur | Message |
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Galliad Pleutre
Date d'inscription : 09/07/2009
"Carnet de Bord" Alignement: Exilé Classe: Guerrier Niveau d'expression: 0
| Sujet: La valse de mes pas Sam 24 Oct - 10:21 | |
| MusiquePar delà monts et vallées j'ai chevauché J'ai vu maintes guerres et contrées dévastées Maintenant les hommes pleurent leur famille déchirée Et moi comme toujours je ne fais que passer
Un jour j'ai peur de perdre la raison Je n'ai ni cause à servir ni passion J'observe ce monde sans la moindre émotion Pourtant, comme les autres, de ma vie je me porte caution
Regardez-moi je ne comprends pas Je cherche et je ne trouve pas Aidez-moi à trouver ce pourquoi Jamais ne s'arrête la valse de mes pas
Je regarde le bleu plafond se voiler Parfois un point lumineux se charge de me rappeler Que je ne suis pas ici pour paresser Et que quelque part on a besoin de moi pour aider
Il est temps, oui pour moi, de repartir Je dois trouver où enfin me poser Là où je serai, est-il vrai, aimé Jusqu'à ce moment-là je n'aurai pas d'avenir
Regardez-moi je ne comprends pas Je cherche et je ne trouve pas Aidez-moi à trouver ce pourquoi Jamais ne s'arrête la valse de mes pas
Regardez-moi je ne comprends pas Je cherche et je ne trouve pas Aidez-moi à trouver ce pourquoi Jamais ne s'arrête la valse de mes pas... | |
| | | Galliad Pleutre
Date d'inscription : 09/07/2009
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| Sujet: Re: La valse de mes pas Sam 24 Oct - 10:21 | |
| Quelques printemps plus tôt...
C'est mon grand soir, ma cérémonie d'initiation, la fête sera immense, ce soir je deviendrais homme. Le corps enduit de peintures bleues, dessinant mes muscles, des femmes me tournent autour, l'odeur de l'alcool et de l'encens me monte au crâne, je suis de la race des chefs, si je ne meurs pas ce soir ni au cours des duels que je serais mené à faire, je serais peut être appelé à devenir chef de ma tribu.
Orphelin, j'ai appris à me faire respecter par moi même, et ce soir plus que tout autre soir je ne dois pas faire d'erreurs.
Les jeux commencent, je dois défier trois hommes du clan, pour avoir un rang, et une place dans le clan. Je m'avance au pied du feu, le son du tambour s'arrête, le silence tombe sur le camps. Je fixe un adversaire qui me domine d'une demi tête, il s'avance, la lutte peut commencer.
Je saute par dessus le feu roule et tente de lui faire un croche patte qu'il évite d'une facilité déconcertante, après tout c'est notre chef de guerre, le meilleur combattant de notre tribu, il tente de me sauter dessus, je roule pour pas me faire tuer sur place.
Il tente de me frapper au visage, je tente même pas de le bloquer, il a déjà tué un orroc à mains nues donc vaudrait mieux pas tenter. Je me glisse sous son bras lui donne un coup de coude dans les côtes, il a l'air de perdre de l'envergure. Il fonce pour m'attraper et me bloquer au corps à corps, je m'accroupis et utilise sa vitesse pour le propulser loin du sol. *Sbam* Il est tombé un peu lourdement, je souris en reprenant assurance, je me retourne, il s'était déjà remis debout, et *paf* une grosse gifle dans maggle, je vois le ciel étoilé, la périphérie de la clairière pis le sol, de près, un peu trop près à mon goût. Je me relève, cours vers lui et saute pieds joints en avant et... Il me choppe les pieds et me rebalance en l'air comme si j'étais un fétu de paille. Je réatterris un peu maladroitement, et me dis que si je continue comme ça il va me réduire en pattée pour chiens en moins de deux. Je reviens vers lui, interposes le feu entre lui et moi le temps de reprendre mes esprits. Je le laisse venir de mon côté en prenant soin de le mettre dos au feu pour pas qu'il puisse m'esquiver, je fonce sur lui, il tente de me mettre un crochet du droit, j'esquive en remontant ma jambe comme pour frapper au point sensible, même si on a pas le droit, par réflexe il croise ses mains à cet endroit, et je lui assène un violant coup de talon sur le genou, il tombe à genoux sur le sol, et je lui assène un coup de manchette sur le haut du crâne.
Il tombe raid assommé, j'ai ma place au sein du clan et mon grade, maintenant je serais la cible de tout ceux qui veulent avoir un meilleur grade, et la cible de toutes celles qui veulent être la femme d'un homme de pouvoir.
Je regarde l'assemblée, le regard déterminé, mes yeux bleus inspirants le respect.
[Pas terrible comme rp, mais je pense que j'ai assez bien traduit, l'état d'esprit de mon personnage.
La suite de mon initiation la prochaine fois et ptète que vous serez pourquoi je suis passé d'"homme de pouvoir" à errant ^^] | |
| | | Galliad Pleutre
Date d'inscription : 09/07/2009
"Carnet de Bord" Alignement: Exilé Classe: Guerrier Niveau d'expression: 0
| Sujet: Re: La valse de mes pas Sam 24 Oct - 10:22 | |
| Je me dirige vers mon chef surement un des meilleurs magiciens que cette terre ait connue, et un des meilleurs lutteurs de ma tribu. Je me mets à genoux devant ses pieds, fermes les yeux, une bande de peinture noir passe dessus attestant de mon statut d'orphelin, j'étais le seul de la tribu à pouvoir et à devoir porter cette couleur, étant le seul orphelin, je pensais que c'était ma plus grande force.
Au cou, j'avais un symbole noir, symbolisant tout mes duels gagnés. Je faisais peur depuis longtemps à cause de ma carrure, de mon regard sauvage et de mon adresse en duel.
Mon chef passa sa crosse sur ma mèche peinte en noir pour l'occasion, il la fit chauffer sur mon crâne puis la retira. Mes peintures noires faisaient maintenant parties de ma peau, pour symboliser ma réussite à la première épreuve.
Je réouvris mes yeux, il me tendit le bâton avec lequel je devrais réussir ma prochaine épreuve, me procurer ma première épée, celle que je devrais refondre à chaque fois que je voudrais changer d'arme.
Cette épreuve, symbolisait beaucoup dans le passage de la vie infantile à la vie d'homme, vu qu'un enfant n'avait pas le droit de porter de fer. Le bâton était donc le meilleur moyen pour s'entraîner au maniement de l'épée et de la hache parmi ce peuple guerrier.
Notre grand chef m'avait fait me relever, il me regarda droit dans les yeux, ses yeux emplis de sagesse et de rudesse, et d'un lent mouvement de la tête me dit de partir accomplir cette épreuve qui était surement l'une des plus périlleuses.
Une haie d'honneur le guidait jusqu'à la lisière de la forêt, les femmes étaient toutes plus belles les unes que les autres, elles me regardaient toutes avec envie, mais je n'étais déjà plus pour elle, j'étais pour moi et ma mission.
Je devais revenir au petit matin, j'avais une heure ou deux de marche, pour trouver l'épée au tranchant le plus aiguisé.
Mon bâton sur l'épaule, vêtu seulement de mon pagne, un long petit sac en cuir sur le dos, je me dirigeais droit vers le cœur de la forêt, là où se trouvait le marais maudit. Je remarquais que les arbres devenaient de plus en gros et que je pouvais distinguer de moins en moins le ciel étoilé et la lumière bienveillante de la lune, ce qui m'indiquait que j'étais bientôt arrivé. Puis tout d'un coup, le sol devin meuble, les arbres s'arrêtèrent et j'entendis le gargouillis de l'eau et sentis l'odeur du souffre.
Je m'avança un peu, ce paysage intimant la méfiance, de plus d'après les rumeurs, seuls les plus forts revenaient de ce lieu. Je fis encore un pas et fis craquer une brindille, et puis j'entendis un sifflement suraigu, celui que j'étais venu combattre venait de me repérer, et actuellement j'étais plus en position de casse-dalle qu'en position de chasseur.
L'excitation me fit frissonner et transpirer, et je me mis à réfléchir plus vite que d'habitude, me rappelant de tout les conseils qu'on m'avait donné, j'entendis des sifflements venir de tout les côtés. Sachant que contre un seul, si je m'en sortais vivant ça serait déjà pas mal mais contre une bande j'avais aucune chance.
Je me mis à courir dans la forêt, vu que rester dans leur milieu de prédilection à la lumière aurait été très dangereux. Je courais, je courais rien à faire les sifflements se rapprochaient, je grimpai en vitesse en haut d'un arbre reprenant mon souffle, j'en aurais besoin.
J'en vis passer un sous mon arbre, c'était la première fois que je vis passer un homme lézard sous mes yeux, ils étaient vraiment très grands par rapport à des humains et très musclés. J'hésitai ni une ni deux et je lui sautai dessus on entendit juste mon bâton siffler durant les quelques centièmes de secondes que je passai en l'air durant ma chute de l'arbre, puis un grand *schrok* lorsque mon bâton s'écrasa sur le crâne du lézard géant.
Je récupérai son épée et remontai le plus vite possible en haut de l'arbre, l'alerte avait été donnée.
Je fis fondre l'épée avec les quelques notions de magie que j'avais de manière à faire une petite lame tranchante à chaque extrémité de mon bâton et de me faire deux bracelets de force si jamais je devais finir par me battre au corps à corps, pour ne pas recevoir un coup de leurs énormes griffes ou de leurs crochets empoisonnés.
Je jetai un coup d'œil vers le bas et j'y vis 6 lézards entrain de regarder comment leur ami était mort. Profitant de l'occasion, ils regardaient tous le cadavre au lieu de penser à regarder vers le haut. Je sautai comme la première fois, écartant les jambes pour en assommer deux qui se prirent l'armure et le bouclier de leur congénère raide mort, deux autres se firent arracher une partie du visage, les deux derniers se ruèrent sur moi le bouclier et l'épée en avant, je m'agrippai à une branche basse et me soutirai à leur portée pendant qu'eux se percutaient violemment avec leurs boucliers, je réatterrissai au milieu d'eux pendant qu'ils reprenaient leurs esprits, ils m'encerclèrent mais restèrent hors du périmètre de mon bâton, espérant m'avoir par la ruse et la fatigue.
Comprenant que je n'avais aucun échappatoire, je fis mine que j'attaquais l'un pour qu'il se recule et planta mon bâton dans le crâne de l'autre qui croyait pouvoir profiter de l'ouverture, pis je le planta dans la gorge de l'autre qui me fonça dessus en rugissant de rage.
Je ramassas vite les 6épées sur le qui-vive, et m'en allai sans traîner tout les sens en alerte, sachant que la disparition de 6 de leurs compagnons ramènerait un paquet de monde, et pas forcément amical.
Je ramenais donc mes 6 épées étroitement serrées dans mon sac en velours de cerf, que j'étais heureux de posséder à cause du fait qu'on n'avait pas le droit de revenir en portant l'épée.
...
L'aube se levait quand je rejoins notre campement, sur place la fête avait toujours lieu, la forêt et la cime des arbres teintée de rose, rendait vraiment la journée magique, je fus accueilli triomphalement en arrivant, me voir arriver avec 6épées et mon bâton muni de lame en acier Damas surpris tout le monde, jusque là aucun membre de ma tribu ne s'était battu seul contre 7 Hommes Lézards, et encore moins avec juste un bâton.
La fête continua un jour et une nuit durant, toutes les filles en âge d'être mariées tentaient de me conquérir, pas pour moi mais pour ce que j'avais fait et pour ce que je serais.
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| | | Galliad Pleutre
Date d'inscription : 09/07/2009
"Carnet de Bord" Alignement: Exilé Classe: Guerrier Niveau d'expression: 0
| Sujet: Re: La valse de mes pas Sam 24 Oct - 10:23 | |
| Animals-NickelbackJe calculais tout comme d'habitude...
J'avais passé un moi avec mon statut provisoire, j'avais fréquenté la couche de nombreuses femmes, elles espéraient toutes prendre un ascendant sur moi par ce lien là, mais je le savais.
Mais j'étais humain, et tout humain à ses défauts.
Je ne m'étais jamais senti aussi seul que depuis que j'étais entouré, j'étais devenu sauvage... Un animal.
*Je pare un violant coup d'épée avec mon bâton.*
Aujourd'hui, c'est mon dernier jour d'initiation, tout les gens qui veulent prendre ma place ou me voir quitter la tribu, ou me tuer peuvent se battre contre moi.
J'ai toujours tout calculé, mes pas, mes gestes, mes mots, les gens, mes combats.
*Je roule en dessous de la lame et donne un coup de pieds dans le casque de mon adversaire.*
Ma faiblesse, la fille du chef.
*Je réfléchis vite, esquive et tranche la main de la créature.*
À l'issue de ce combat, je quitterais ce village, par la route ou par la voie céleste.
*Je me fais violemment catapulter à l'autre bout de la clairière et atterris sur un arbre.*
Mon adversaire, notre chef.
*Je me relève, la mâchoire en sang, je traverse la clairière et crève les yeux de la créature invoquée par mon chef. Mes griffes d'aciers tranchent la chair.*
Je contrôle ma rage, pour m'en servir au mieux.
*La créature égorgée s'affale à terre.*
Mon corps ruisselant de sang, mes peintures bleus maintenant définitives recouvertes de sang, je jette un regard meurtrier à celui qui a osé me défier.
*Il sort sa lame, sachant que la magie n'a pas d'effets sur moi.*
Ce soir je devrais partir.
*Je récupère mon bâton.*
Je serais le chef.
*Je cours vers lui.*
J'aurais respecté la loi du plus fort, et je le serais.
*Je tranche à gauche.*
Mais je serais le plus haïs.
*Il pare, et vise ma tête.*
Et le meurtre n'a pas de lois.
*Je pars avec le manche de mon bâton.*
Il sent que le manche de mon bâton va se briser et me fait un sourire triomphale.
*Le manche de mon bâton se brise... Je fais un pas de côté, esquive la lame. Abats mes deux lames sur son cou, et vois sa tête s'envoler.*
Il est temps pour moi de partir, le cœur vide de sentiments, mais vivant.
Je serais plus seul maintenant, la forêt sera ma famille, les animaux ma compagnie, et le fantôme de ma première victime me suivra, mais je n'ai aucun regrets et si je dois tuer à nouveau je le ferais.
Mon passé est derrière moi et mon futur m'attend.
Je glisse, les reste de mon bâton dans mon sac et récupère l'arme de mon adversaire, lui laissant ses décorations qui n'ont pas la place dans un monde de combat.[Je sais pas si ça vous plaira mais c'est sensé traduire ce pourquoi j'agirais de tel ou tel manière plus tard ^^] | |
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| Sujet: Re: La valse de mes pas | |
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