suis un enfant blessé,
La solitude m’attaque,
Je me sens renfermé.
Les traces d’amour disparaissent
Derrière cette porte en fer.
J’entends des voix, des rires,
Je sentais la mort arriver
Dans ce monde vaste parmi ces ombres.
Les docteurs qui me reprochaient ma timidité
Avec mes yeux d’enfant.
Je voyais par milliers mes ennemis
C’était de la folie que de tenter de fuir
Ces ennemis qui sont puissants.
Je me laisse tomber dans ce vide
Mon âme vole dans le vent, comme une feuille.
J’ai faim, soif de te connaître,
Je suis là, au fond du puits
Collé au mur sombre et sale.
Je me cache pour fuir la solitude
Dans mon coeur l’esprit de Dieu
La justice, le bonheur et la paix.
Ce matin, comme le soir, qui se ressemblent
Cette solitude me fait un manteau
Ce manteau fait pousser la haine.
J’ai peur, peur de voler,
de voler trop prés du soleil
de voler assez haut pour que mes ailes,
Se décollent à cause de la chaleur.
J’ai peur, peur de foncer, même si vous,
Vous donnez des milliers de conseils
À force de temps, mon coeur est devenu une pierre,
Cette pierre qui roule, roule vers mon tombeau.