La Légende du Spartiate
Sparda venait de perdre sa seule famille, il préféra s'isoler quelques temps afin de reflechir à ce qu'il allait devenir. Il trouva un abri dans un coin reculé des terres alidhaniennes, il prit le temps d'allumer un feu car les nuits restaient fraîches surtout dans les lieux isolés. Il remarqua une couleur chair sur sa peau de métal, d'abord quelques tâches puis il comprit qu'il venait de perdre sa peau fait de métal organique impénétrable. Le ciel commença peu à peu à s'assombrir, de gros nuages noirs chassaient les lumières du Soleil.
Sparda se mit devant le feu et ferma les yeux, des paroles vinrent hanter son esprit jusqu'à résonner au plus profond de lui et le toucher en plein coeur telle une flèche touchant sa cible.
"Tu sais qui tu es, de quoi tu es fait. Tu as la guerre dans le sang. Tu n’as pas tué pour ton peuple, tu as tué pour toi. Dieu n’effacera jamais ça. Quand tu y es poussé, tuer devient aussi facile que respirer....."
Le ciel était noir, la pluie commença a tomber semblable à un déluge.
Plus le temps passait, plus le climat devenait apocalyptique avec de violents orages se fracassant sur le sol, une tempête arrachant les arbres, un déluge innondant les vallées. Le rythme cardiaque du combattant diminuait jusqu'à ralentir au maximum car un souvenir traversa ses pensées. Il s'agissait d'une personne avec qui il avait tout partagé mais qui avait choisis de l'abandonner, une marque dans son dos se dessina suite à ses pensées, "Semper Fidelis". Sparda ouvrit doucement les yeux, très lentement et ses yeux furent sombres, il était déchus et damné ! On pouvait voir une petite lueur dans son regard, une flamme représentant ce qui reste de bons en lui à savoir la justice. Le combattant retrouva sa stature d'ancien gladiateur, il retrouva ses traits de Spartiate mais il n'était plus le même qu'autrefois.
Son coeur ne battait plus, il ne sentait plus la chaleur du feu sur sa peau, les braises qui faisaient craquer le bois sec ramassé. Le souffle glacial du vent caressant sa peau, il ne le sentait pas non plus tout comme la torrent qui se déversait sur les paysages, la pluie glissait sur lui mais rien. Il prit son épée de justice et posa la lame contre son bras, il s'entailla, un sang noirâtre sortit tout droit du fond des enfers coula mais la douleur n'y était pas.
Sparda comprit que tant qu'il ferait régner la justice là où il passerait, la flamme en lui ne cesserait de brûler. Il pensa également ne pas être affecté par les douleurs de sang versé mais les cicatrices du coeur pourrait l'affaiblir grandement, le voilà son talon d'Achille. Il mit son heaume du gladiateur scintillant rendant son visage terrifiant, il équipa son plastron de qualité supérieure tout comme son pantalon en mailles renforcées ne laissant rien passer. Il chaussa ses bottes de justices supérieurs ce qui eut pour effet de faire rougeoyer la flamme dans ses yeux, l'épée quant a elle fit flamboyer la lueur dans ses yeux ainsi on pouvait distinguer une flamme ardente brûler au fond de son regard. Il mit à son doigt sa bague lui conférant la résistance de la Terre. Son collier, un petit éclat en sortait signe que son possesseur était damné.
Il prit la route vers le Nord, tuant tous les ennemis qu'il croiserait envoyant à Fangélice les déviants semant le chaos en pillant le peuple. La nuit sombre et horrible de la veille ne revint plus, elle était comme absorbée dans le Spartiate. Il parcourait les contrées, traversant les plaines verdoyantes se mélangeant parfaitement avec l'océan bleuté sans limite qu'est le ciel.
Un contraste pouvait se faire sentir entre le calme des environs et le sentiment de chaos à l'intérieur du Spartiate. Les grandes plaines de verdure, les plages d'Ofeva, les rivières et court d'eau dans les bois ensorcellés de Comath et même les hautes montagnes enneigées sur les terres d'Asteagan, il parcoura les terres à la recherche de combattant honorable à supprimer et de déviants pour leur donner justice.
Une légende raconte qu'un combattant Spartiate èrre sur les terres prônant la Justice et l'Ordre partout où il passe ainsi que faisant couler le sang de ses victimes pour ceux qui aurait le malheur de croiser son regard. Sparda, tel est son nom.
Sparda