Les serviteurs du prince Kaldrass
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 Terreur sur Cyrosh

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MessageSujet: Terreur sur Cyrosh   Terreur sur Cyrosh Icon_minitimeDim 1 Avr - 8:42

En se levant ce fameux soir, Alteron savait que des évènements rares allaient se produire, et qu'il allait devoir les relater. Il savait aussi que ses cheveux poussaient à l'envers et se rappela les précieux conseils de Natie à ce sujet : "Prends une feuille de chamallaaaa, preeeeends une feuuuuiillle...". Il se frotta les yeux en observant le soleil déclinant, et décida qu'il était en retard. C'est en s'étirant qu'il descendit les marches de l'auberge de Mérulik, réputées pour être glissantes à cause des tâches de sang qui les recouvraient. Mais sa détermination se renforça quand il entendit la voix du baron des Liberty haranguer les Exilés présents en dehors de l'auberge. Sa voix portait, mais semblait plus convaincue encore que le jour où il rassembla tous les frères et soeurs de batailles présents au-dehors. Comme il se souvenait, ses paroles remontaient à la surface...



Serviteurs de Kaldrass et habitants d'Alidhan !

Le Cartel de Brumebois et le Roy nous considèrent comme faibles ! Ne les laissons pas croire cela et montrons-leur la puissance des Exilés. Réunissons nous tous samedi soir à 20h30 devant la case de Mérulik et marchons armes brandies en direction de Cyrosh. Massacrons tous les ennemis que nous rencontrerons en chemin !

Aux armes, mes frères et mes soeurs ! Aux armes contre ce peuple qui nous a retiré la vie de trop d'amis, de frères et de soeurs exilés ! Faisons couler le sang des traîtres ! Faisons couler le sang de Cyrosh ! Ne vous battez pas pour le prince demain ! Battez-vous en mémoire de vos frères et vos soeurs d'armes, pour vos amis, et pour vos familles !

Rejoignez-moi et abattons-les ensemble. Comme a dû vous dire mon bras droit et meilleur ami, Kanabeach58, nous devrions être nombreux pour mener ce combat à bien. Mobilisons-nous et faisons connaître nos noms en le gravant dans la chair de nos ennemis ! Répandons la terreur dans Cyrosh jusqu'à ce que même les Royalistes entendent parler de ce jour ! Avec moi, mes frères ! Avec moi mes soeurs ! Avec moi, fiers Exilés d'Alidhan ! Vivent les Exilés !



Ce soir là, la fraternité avait poussé un rugissement par anticipation de la victoire... Devant lui, la même fraternité faisait peser un silence anxieux sur la place de Mérulik. Une chappe d'un silence respectueux des vies qu'ils allaient prendre en souvenir des leurs. Fatigués de leur course, les derniers guerriers arrivèrent vers 20h45, puis tout fut dit. Les armes fourbies, les cordons des arcs huilés, les baguettes brandies et les capuches rabaissées, tous s'en furent. Un seul regard de City Hunter avait suffi.

Je regardais le dos de Fingolfin alors que tous, nous ouvrions nos bourses pour achever de corrompre un garde qui avait fait déjà preuve de tant de duplicité en prenant le parti des Cartellois... Quoique nous découvrions derrière cette imposante carrure, les seuls témoins pouvant rapporter les évènements de cette funeste soirée porteraient le blason bleu d'un peuple écrasé, honni, trahi, mais révolté.

Silencieusement, nous nous sommes frayés un passage vers la barrière. Certains d'entre nous découvraient la cité sylvestre pour la première fois. D'autres savaient déjà où dénicher nos ennemis les mieux cachés. De lui-même, un premier groupe prit le parti d'encercler le cimetière, principalement des Exilés dont le trajet avait rendu les jambes lourdes. Plusieurs autres avaient déjà atteint les abords de l'auberge, alors que les derniers avaient décidé de vider la plaine faisant face à l'échoppe de la marchande Cartelloise.

Dans un mouvement irrésistible, la vague azure rougit l'herbe de la plaine. Avant même de n'avoir pu choisir ma cible, un simple coup d'oeil me suffit pour comprendre l'ampleur de ces exactions : déjà de nombreux soldats, percés de flèches, s'abbattaient sur le corps des leurs compagnons carbonisés. Les fiers guerriers de Kaldrass poursuivaient les rares survivants en poussant des rires où se mélaient les voix de la revanche et de la rage. Il n'y eut bientôt plus Cartellois qui vive, et les rares téméraires à passer le portail du cimetière en furent pour leurs frais .

Près de l'auberge, quelques fuyards avaient trouvé refuge sous des bancs ou sur le toit. Là encore, leur furtivité naturelle ne suffit pas à rallonger leur durée de vie. Ce fut près d'une heure après le début du massacre que la première résistance prit forme. Enivrés par la tuerie, beaucoup d'entre nous guettaient, hagards, le passage de nos ennemis afin de satisfaire jusqu'au bout cette soif de sang qui nous animait. Mais toute frénésie avait cessé. La stupeur fendit nos rangs quand une rapide contre-attaque emporta une première vie : un guerrier, Itashi Etsu, sauta au milieu du groupe surveillant l'auberge, dos-à-dos avec Psykomanc. Dans un cri bestial, un Exilé fut abattu par l'attaque coordonnée de ces défenseurs. Epuisés par le carnage, nous réagimes aussi vite que nos carcasses pouvaient encore le permettre, mais le combat qui s'engagea, bien que déséquilibré, fut long et bien que victorieux les notres subirent des pertes que je jugeais mal proportionnées à nos effectifs. Que Kaemeron me pardonne, mais à bout de forces, je ne pus prodiguer les soins nécéssaires à ce dernier affrontement. Dans le tumulte de l'assaut, je me retrouvai soudain encadré par devant comme par derrière. Leurs lames me percèrent, et je fléchis. Une dernière botte rapide, porté avec une quasi-désinvolture, eut raison de moi et ma conscience sombra...

De retour à Mérulik, mes camarades me ranimèrent grâce au fossoyeur, et chacun décida de retourner vaquer à ses affaires personnelles. Sans un mot, nous nous séparâmes, en pensant que le Cartel n'avait plus la mainmise dans l'esprit des Exilés, et que demain, en placardant ce parchemin dans les tavernes de Fuisserage, nous aurions redonné le courage aux notres de poursuivre leur lutte, celle de Kaldrass, celle de leurs amis disparus... Nous étions environ trente-cinq, et ce jour là, nous avons gravé nos noms dans l'histoire de Cyrosh. Kaemeron avait récompensé leur bravoure.


En se couchant ce fameux soir, Alteron savait que des évènements rares s'étaient produits, et qu'il allait devoir les relater. Mais ses cheveux s'étaient remis à pousser dans le bon sens, et Natie lui fit parvenir une note où elle avait écrit :

J'ai arrêté les feuilles de chamalla. Désormais, pour me détendre je sais que rien ne vaut un petit Cartellois ...
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